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ME - SERIES NON PERTICIPATIVES - MOI

Les séries non participatives sont des ensembles où la peinture devient un espace de réflexion intime. Elles explorent l’absurde, l’hybris, le plaisir ou encore la mémoire. Ici, le spectateur n’intervient pas physiquement, mais il est invité à lire les toiles comme des champs de pensée où le visible dialogue avec le texte. Ces œuvres posent des questions universelles et philosophiques, où l’acte de peindre est en lui-même une confrontation avec le temps, la limite et le sens.


 

PLaISir

CIRCLUSION?   6 peintures   (2025)   Dernière présentation : 2025 : PARIS - 100esc (curation Corine Borgnet)

  • ​"PLaISir fait dialoguer texte et portrait pour explorer comment le plaisir et le bonheur s’inventent, entre émotion et raison, au cœur d’un monde absurde."

     

    PLaISir prolonge la démarche initiée avec la série Lost-It, où les toiles réécrivaient le texte du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus en laissant apparaître les mots comme partie intégrante de l’image. Ici encore, le texte affleure sur les fonds des tableaux : il ne se cache pas, mais s’expose et dialogue avec le portrait peint. Cette continuité affirme une recherche où peinture et littérature se rencontrent, où le visible et le lisible se nourrissent l’un l’autre. La série interroge la manière dont le plaisir et le bonheur peuvent exister dans un monde traversé par l’absurde, et propose la toile comme lieu de pensée incarnée, entre émotion et clarté.



Lost-It

ABSURDE?   75 peintures/12000   (2022 - 2122)   Dernière présentation : 2021 : BRIVE - Musée Labenche (commissaire : V Rigau-Jourjon)

  • ​"Réécrire Le Mythe de Sisyphe sur 12 000 Post-It peints, où chaque toile autonome et inachevée rejoue l’absurde camusien : créer sans fin en sachant que l’accomplissement restera impossible."

     

    Peindre Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus à partir de pense-bêtes. Réécrire l’essai sur l’absurde sous forme de « Post-It », comme autant de tâches à accomplir. Chaque fragment froissé devient signe d’oubli et d’abnégation.

    À chaque pense-bête correspond une peinture. Environ 12 000 toiles à réaliser, soit près d’un siècle de travail. L’ensemble ne pourra jamais être achevé : l’œuvre rejoue ainsi, dans sa fabrication même, la condition de Sisyphe.

    Chaque peinture, autonome et incomplète, contient en creux le livre entier, amputé de ses mots. La série entière devient une mise en abyme : la vie artistique qui s’y consacre illustre l’absurde camusien, répétant sans fin le geste de créer, sachant que l’accomplissement restera hors d’atteinte.



CEnSURE

CESURE?   1 sculpture humaine   (2019)   Dernière présentation : 2024 : LILLE - Canope (commissaire : Louis Dimension Gallery)

  • «  Dans quelques années, quand je t'aurai oubliée, et que d'autres histoires comme celle-là, par la force encore de l'habitude, arriveront encore, je me souviendrai de toi comme de l'oubli de l'amour même. Je penserai à cette histoire comme à l'horreur de l'oubli. Je le sais déjà. » Texte extrait d’Hiroshima mon amour.
     

    Le lobule gauche de l’artiste est mis en vente lors d’une exposition à Rome, en geste de résistance face à la censure.

    En cas d’acquisition, sa part sera intégralement reversée à sept projets humanistes œuvrant pour la défense de la liberté.



PEINTURE

PEINTURE?   1000 peintures   (1987 - 2025)   Dernière présentation : 2001 : CLERMONT FD - FRAC AUVERGNE (commissaire :JC Vergne)

  • ​​« Un parcours à travers le médium, explorant des sujets variés. Un ensemble d’œuvres, participatives ou non, parfois inscrites dans de courtes séries. Elles constituent des instants techniques et émotionnels, faisant office de charnières entre les séries et les différents concepts. »​

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