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« Je peins comme je pense. Je performe comme je peins. Je vis comme je performe. Je pense comme je vis. »

DEMARCHE

Sébastien Layral D'Alessandro développe depuis 1987 une œuvre qui conjugue peinture figurative, performance participative et installations.
Son travail s’inscrit dans une perspective critique : mettre à l’épreuve nos valeurs contemporaines — liberté, désir, justice, écologie, spectacularité — en les confrontant à des formes plastiques qui engagent à la fois le corps et la pensée.
Au cœur de cette démarche se trouve une interrogation camusienne : comment rendre habitable l’absurde ?
L’artiste convoque aussi bien le mythe de Sisyphe que la pratique de l’Aïkido, afin de transformer la confrontation en coopération, et de déplacer le conflit vers une énergie commune.
Ses œuvres, qu’elles prennent la forme de portraits peints, de toiles collectivement altérées, de rituels performés ou de dispositifs participatifs, constituent autant de terrains d’expérimentation démocratique.
Le spectateur n’y est pas simple témoin : il est acteur, responsable, parfois même corps engagé dans l’œuvre.
En explorant les questions existentielles de notre condition absurde et en confrontant les points de vue, Layral D’Alessandro construit une œuvre qui cherche à harmoniser les libertés individuelles pour ouvrir une conscience collective.

NOTE D'INTENTION

Je ne cherche pas de réponses. Mes toiles et mes performances ouvrent un espace de confrontation, où chacun éprouve la liberté de son geste, de sa pensée, de sa présence.
L’art n’est pas un refuge mais un champ d’expérimentation de nos contradictions, où se rejouent nos excès et nos fragilités.
Peindre, performer, vivre : des actes indissociables par lesquels je donne forme à l’absurde et ouvre le dialogue.
Chaque œuvre invite à reconnaître la violence et la beauté du monde, à penser nos limites et à inventer, malgré tout, des manières d’habiter le présent.

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