top of page



INO ONI

RELATION?   28 peintures   (2011- 2013)  Dernière présentation : 2014 : HONG KONG - Galerie Avenue des Arts   

  • « INO ONI met en jeu l’autoportrait écrit, le corps, l’image et le geste, pour faire d’une peinture traversée une œuvre validée par celui qui s’y incarne. »

    Inviter chaque visiteur de l’atelier à réaliser un autoportrait écrit, aussi juste que possible.
    Dénuder librement le haut ou le bas du corps.
    Prendre une image photographique de ce moment.
    Peindre à l’huile l’image de cette image.
    Rendre l’œuvre éphémère en la traversant par ponçage, pour y introduire les traces du texte.
    Maroufler l’autoportrait écrit au dos de la toile.
    Conjuguer les perceptions du moment, de l’image, du texte, du récit et de l’émotion.
    Appliquer un code qui relie les deux faces de la toile.
    Laisser enfin le modèle valider l’ouvrage par un dernier geste.



GRAFF

NOUS?   1 installation performée  (2015)   Dernière présentation : 2015 : TOURNON SUR RHONE - Musée

  • « Graff rappelle que l’enfermement laisse des marques : ici, elles passent du mur au corps, du collectif à l’intime.»​​

    Dans une cellule de prisonniers ayant inscrit leur passage dans la pierre meuble, se trouve une toile vierge en lin de 20m de long par 2,5m de haut. Chacun des 12000 visiteurs de l’exposition aura été invité à s’écrire librement sur le tissu avec des marqueurs blancs. L’installation précisait au premier jour que le tatoueur viendrai le dernier jour tatouer sur une partie du corps de l’artiste un des graffs choisis par lui.

WE - SERIES PERFORMATIVES - NOUS

La toile – et parfois le corps de l’artiste – devient un terrain d’expérimentation collective. Le spectateur écrit, découpe, parfait, tatoue, altère ou sauve l’œuvre : il devient acteur. Ces séries déplacent la frontière entre artiste et public, et font de chaque geste un acte politique, poétique et solidaire.



LIbrE

LIBERTE?   7 performances   (2017 - 2025)   Dernière présentation : 2025 : PARIS - La Sorbonne

  • « La liberté c’est pouvoir défendre ce que je ne pense pas, même dans un régime ou un monde que j’approuve. C’est pouvoir donner raison à l’adversaire. »  Albert Camus.

    LIbrE est une mise en acte du principe camusien : la liberté ne réside pas dans l’affirmation de soi mais dans la capacité d’accueillir la raison de l’autre. Le dispositif — le public tatoue librement le corps de l’artiste — transforme le dialogue en expérience physique : le spectateur devient auteur d’une trace irréversible, et l’artiste, support et témoin d’un discours qu’il ne maîtrise plus.

    Ce renversement du rapport entre émetteur et récepteur matérialise la démocratie comme tension incarnée : la liberté s’y éprouve dans la confrontation consentie à l’altérité. Le corps, traversé par les vérités individuelles, devient archive collective, miroir de la pensée plurielle.

    En prolongeant la logique des séries participatives antérieures (AVEC, JE SUIS UNE PUTE, GRAFF), LIbrE radicalise la question de l’engagement : le corps de l’artiste remplace la toile comme espace de co-écriture. La performance fonde une éthique du risque et de la porosité : se rendre vulnérable à l’autre pour éprouver le sens de la liberté.



O Μινώταυρος

AUTOPHAGIE?   48 peintures   (2023 - 2024)   Dernière présentation : 2024 : BRIVE - Musée Labenche (commissaire : V Riga-Jourjon)

  • « J’interroge, par le mythe du Minotaure, notre capacité à pacifier notre part animale et à retrouver une tempérance perdue dans le labyrinthe des barbaries humaines et de l’absurdité de la vie. »​​(série en deux volets) 

     

    Autophagie? (2023-2024) met en scène un Minotaure vêtu de bleu, figure de l’animalité et de l’ombre intérieure. Sébastien Layral détourne le mythe pour en faire une métaphore de nos propres labyrinthes et des impasses politiques, sociales et écologiques de notre temps.

     

    imMORtALE? (2024-2025) naît du décès d’Elena D’Alessandro Layral, intégrée à l’œuvre par son image et même ses cendres funéraires. Transformée en Minotaure, elle forme avec l’artiste un couple hybride où amour et deuil se confondent, où la perte devient force créatrice.L’ensemble affirme que le Minotaure n’est pas un monstre extérieur, mais la part intime de l’humain qu’il faut apprendre à regarder pour trouver l’équilibre dans le déséquilibre.



SEPPUKU

APPROPRIATION?   3 peintures   (2017- 2024)   Dernière présentation : 2024 : BRIVE - Musée Labenche(commissaire : V Riga-Jourjon)

  • Un lancer de fléchette sur la toile coûte 100 €. Chaque carré touché, préalablement dessiné, est découpé, encadré et offert au joueur comme lot.L’intégralité des fonds est reversée à une association qui accompagne les migrants en France.​

    "SEPPUKU propose une expérience où le spectateur n’est plus simple observateur mais acteur d’un geste irréversible. Chaque lancer de fléchette, acheté au prix fixé, entame la toile, en prélève un fragment et le transforme en possession individuelle. Ce rituel détourne le sacrifice traditionnel pour interroger notre rapport à l’art, au marché et à la responsabilité. Détruire devient consommer, mais aussi redistribuer : les sommes collectées sont reversées aux migrants. Dans cette tension entre absurdité et don, SEPPUKU oblige chacun à mesurer le sens et la portée de son propre acte."​



moissoNB1

DEMOPHAGIE?   31 peintures   (2020- 2022)   Dernière présentation : 2023 : LILLE - Galerie Louis Dimension

  • « moissoNB1 met en scène le Windigo de notre histoire: la cupidité qui, siècle après siècle, pousse l’humanité à se dévorer elle-même. »​​​

    moissoNB1 revisite la figure du Windigo pour révéler nos monstres modernes. Chaque toile associe un personnage central à un paysage historique où la cupidité des puissants a détruit sa propre communauté. Reliées à des vidéos accessibles par QR code, ces œuvres inscrivent la mémoire des tragédies dans un dispositif participatif où le public écrit ses impressions sur des toiles vierges. La série met en lumière la répétition tragique de ces drames à travers le temps: un cycle perpétuel où l’histoire humaine se dévore elle-même.​



diCIBLE

SILENCE?   17 peintures   (2019- 2024)   Dernière présentation : 2024 : LILLE - Louis Dimension Gallery

  • « Chaque fléchette trace la mémoire d’un prix : ce que vous gagnez existe parce qu’un autre a déjà donné. »

    PRIX DE L’ŒUVRE
    Disponible à 2 200 €, l’œuvre peut voir son prix baisser grâce au jeu de fléchettes.
    PRIX D’UNE PARTIE
    10 € la partie (dont 2 € reversés à l’association FA.ZA.SO.MA.), avec un seul lancer. Maximum 21 parties.
    RÈGLE DU JEU
    Le portrait comporte des zones numérotées de 1 à 8. Chaque chiffre vaut ×10 (zone 8 = 80 €, zone 7 = 70 €, etc.).
    La valeur de la zone touchée est déduite du prix de départ de l’œuvre.
    EXEMPLE
    Deux lancers touchant 5 (50 €) et 8 (80 €) font baisser le prix de 130 €. L’œuvre passe alors de 2 200 € à 2 070 €. 
    Et ainsi de suite.​



inTIME

ANTHROPOCENE?   51 peintures   (2019- 2023)   Dernière présentation : 2019 : CLARMONT-FD - Louis Dimension Gallery

  • « Intime fait du geste un choix : s’engager pour sauver, ou laisser disparaître. »
     

    Des paysages fragiles, peints à l’huile sur lin.

    Le nombre d’œuvres présentées correspond au nombre de jours d’exposition.

    Chaque soir, une toile est altérée… sauf si elle a trouvé acquéreur.

    Un paysage « acheté-sauvé » consacre un tiers de sa valeur à la fondation Akamasoa, qui a sorti plus de 500000 personnes de l’extrême pauvreté et replante chaque année 20 000 arbres à Madagascar ravagé par la déforestation.



lOSt

SE PERDRE?   51 peintures   (2013 2020)   Dernière présentation : 2018 : BALE - Galerie 55 Bellechasse

  • « LOST sacrifie la surface d’une œuvre pour repeupler la table des enfants. »​

    Il est proposé au public de faire l’acquisition d’une petite surface de la toile, en y accolant une gommette rouge pour le prix d’ 1€. Ce dernier sera transformé en 8 repas scolaires pour des enfants malgaches avec l’association FA.ZA.SO.MA.



JE SUIS UNE PUTE

COLLECTIONNEUR?   51" peintures   (2016 - 2017)   Dernière présentation : 2017 : PARIS - Galerie 18bis

  • « Cette série fait du collectionneur un acteur : il n’achète pas seulement un portrait, il engage son image et son argent pour changer le monde. »

    Une série d’ autoportrait à l’huile sur lin est réalisée sur différents formats à partir d’une photographie unique.
    Sur la surface peinte de chaque toile, sont inscrites dorées ou peintes, les indications normalement annotées au dos ou dans d’autres registres : le numéro de la toile, le titre de la série, l’année de fabrication, la technique, le format, suivi de la signature et du lieu de réalisation.
    - Les acheteurs trouveront avec la toile :
    - Un certificat d’authenticité.
    - Une partie du texte manuscrit (réparti entre toutes les toiles de la série) questionnant le « je suis une pute ».
    - Une proposition pour continuer cette recherche.
    - Si le collectionneur accepte, il est invité à poser pour un portrait photographique qui  va servir de modèle pour réaliser une deuxième peinture de format identique et  recouvert des inscriptions relatives à la série.
    Il devra fournir, pour ce nouveau châssis, un texte manuscrit expliquant sa relation au  titre.
    - Il s’engage à vendre cette nouvelle toile
    - L'argent récolté est à sa disposition pour changer le monde.​



AVEC

MODELE?   81 peintures   (2015- 2017)   Dernière présentation : 2018 : PARIS - Galerie 55 Bellechasse

  • "La réalité est la somme des vérités individuelles."

    L'artiste réalise la moitié d’un portrait peint à l’huile sur lin à partir d’un portrait photo. Le modèle a le temps de l’exposition pour venir s’écrire librement sur l’objet peint. Ce portrait est la surface sur laquelle la vérité photographique sera rapprochée de la réalité humaine, par l’adjonction de la vérité du modèle, quelque soit sa forme, fusse-t-elle un refus d’intervention ou une destruction de l’objet peinture. Un dernier élément de ce « contrat » est que l’œuvre réalisée étant collaborative, elle appartient à chacun, et, en cas de vente, la somme d’argent reçue sera répartie soit entre le modèle et l'artiste. Soit entre le modèle, l’artiste et le galeriste.



DESIRE

DESIR?   43 peintures   (2013 - 2015)   Dernière présentation : 2016 : HONG KONG - Galerie Avenue des Arts

  • « Chaque portrait naît du désir : peint par l’artiste, complété par la couleur du modèle et son autoportrait écrit, dissimulé au dos. »

    L’artiste réalise des portraits à l’huile de personnes pour lesquelles existe un désir. Chaque modèle pourra parfaire son portrait depuis deux postulats (physique/couleur choisie et émotionnel/blanc) après avoir réalisé son autoportrait écrit qui sera marouflé au dos de la toile.



PEINTOMATON

VALEUR?   1 200 peintures   (2000- 2015)   Dernière présentation : 2015 : ROME - Institut Francois

  • "En résumé, une personne du public viens poser nue pour moi de l’autre côté de la bâche plastique translucide et je réalise son portrait, une cam filme ce que je peins, une est tenue par le modèle et l’autre par le public, les trois sont projetées en vidéos sur la bâche. Ce qui nous empêche de nous voir nous permet au final de visualiser l’impossible point de vue de l’autre. Le peinture réalisé est effacée devant le public en attendant qu’une autre personne entre dans le système."

     

    «… Mais le clou fut la performance de Sébastien Layral dans l’antre même du « monstre muséal ». Dans une atmosphère étrange entre la salle d’auto-psy et un univers de latex, dans un décor de projection live sur un film plastique transparent qui baigne le spectateur dans un entre-monde entre lumière blafarde de poste TV et clarté intra-utérine ou océane, l’artiste-performeur nous a offert un moment d’interactivité, un moment de vérité –peut-on dire ? – ou s’effectue une mise à nue de l’artiste mais aussi du spectateur … Un authentique moment d’échange qui conserve toute la pudeur des communiants( ?), car il y a une sorte de délicatesse dans l’œuvre de Sébastien Layral, un respect qui appelle à dépasser les apparences et les politesses inutiles, une nécessité également de traduire un indicible, de saisir l’instant fuyant et insaisissable de la rencontre et de l’échange, Bref, Sébastien Layral, c’est un peu tout cela, pour moi, mais, ne vous fiez à rien avant d’aller à sa rencontre la fois prochaine – ces apparitions sont rares… -, c’est une invitation élégante et déstabilisante à vivre une expérience collective, personnelle et intime… »

    Pierre Douziech– à Musée des Beaux-Arts Denys-Puech.

bottom of page